Alors que les ventes de biens immobiliers cette année sur le Dunkerquois furent plus que satisfaisantes, il est nécessaire de s’interroger sur les raisons qui ont provoqué ce phénomène. En effet, les faibles taux proposés par les banques françaises motivent et poussent à emprunter pour devenir propriétaire.

Est-ce trop tard pour filer chez son banquier ou est-ce que cette situation est susceptible de durer ?


Comment les taux sont-ils déterminés ?

Il est important de se projeter à grande échelle pour comprendre le taux d’intérêt proposé par votre banquier. L’immobilier est majoritairement impacté par l’environnement économique global de la France ainsi que de ses relations avec les autres pays. Même si ces derniers mots semblent complexes, la situation est en réalité assez simple à résumer :

L’état français, tout comme ses citoyens, emprunte de l’argent sur une durée déterminée sur les marchés financiers et donc s’endette avec un système de remboursement basé sur les taux d’intérêt. Ainsi, les entités des marchés financiers prêtent de l’argent à l’état français qui lui-même prête de l’argent aux banques françaises. On peut donc en tirer la conclusion que plus les taux administrés à l’Etat sont bas, plus les taux proposés par nos banques locales le seront également.

 

Les prévisions sont optimistes

La majorité des experts affirment que les taux d’emprunts n’ont jamais été aussi bas. Cela s’explique par le fait que le taux d’emprunt de l’Etat sur les marchés financiers ne cesse de diminuer, jusqu’à atteindre 0,04% en juin 2019. Cela signifie que la France emprunte presque gratuitement sur les marchés. Cette information devrait avoir un très bon impact sur les taux de crédit immobilier dans les mois à venir. Nous devons ces taux extrêmement bas à la volonté de la banque centrale européenne de maintenir une certaine stabilité au sein de la zone euro.

C’est donc encore le bon moment pour emprunter à faible taux dans le but d’acheter un bien mais cela ne change rien au fait que seuls les bons dossiers (hauts revenus et épargne) sont susceptibles d’être privilégiés.