Le financement d’un bien immobilier est un critère essentiel lors d’une acquisition, le propriétaire indique son prix idéal mais de nombreux coûts supplémentaires s’ajoutent aux frais de l’acheteur. C’est donc pour cette raison que ce dernier est tenté par la négociation. La révision à la baisse du prix d’origine peut être un succès et déboucher sur un certain confort financier pour l’acquéreur, mais elle peut aussi avoir un impact négatif sur la vente voir même la rendre impossible. Ainsi, il est nécessaire de s’informer sur les marges de négociation possibles lors de l’acquisition d’un bien.

 

Négociations immobilières : la règle d’or

La seule règle à savoir lors d’une négociation c’est qu’il n’y a aucune règle ! En effet, chaque bien possède des caractéristiques propres à lui, faisant de ce dernier une maison ou un appartement unique. Même si des critères existent pour l’estimation d’un bien, la négociation dépendra principalement de la situation du marché et de l’emplacement du bien ou encore de l’estimation faite antérieurement.

Une baisse de 5% du prix d’un bien correctement estimé et bien localisé n’aura jamais le même impact qu’une baisse identique sur un bien surestimé. La généralité est que les propriétés trop chères par rapport à la « concurrence » resteront invendues tandis qu’un prix légèrement plus bas que la moyenne mènera à une vente plus rapide. Dans tous les cas, la décision la plus raisonnable est de se fier à l’avis de l’agent immobilier responsable de la vente. En effet, les professionnels du métier sont les plus qualifiés pour évaluer le prix réel d’un bien ainsi que sa marge de négociation.

 

Vos connaissances facilitent la négociation

Il est très important de s’informer quotidiennement sur l’état du marché immobilier si vous désirez acheter. Vous devez connaître vos exigences, votre budget et donc la valeur exacte et réaliste du type de biens qui vous intéressent. Lors d’une recherche de bien immobilier, il faut être attentif à chaque annonce, visiter dès que possible, analyser les défauts des biens et s’en servir lors d’une éventuelle négociation.

 

L’immobilier est un secteur très spéculatif

Comme dans n’importe quel marché, les prix et donc les négociations dépendent de l’offre et la demande. La situation économique du pays ou encore même la région dans laquelle le bien se situe seront déterminantes sur le prix final fixé par le vendeur. Il est nécessaire d’analyser les transactions et les tendances pour se positionner, s’adapter et agir ! La logique voudrait qu’il faille vendre lorsque tout le monde achète et acheter lorsque tout le monde vend pour se permettre de négocier et donc optimiser les rentabilités.